Qu’est-ce qu’une plante adaptogène ?

Ces dernières années, on entend de plus en plus parler des plantes adaptogènes. On peut avoir l’impression que c’est un effet de mode, mais il n’en est rien :

  • Ce sont des plantes qui existent depuis des millénaires. Leur usage ne date pas d’hier ;
  • Elles sont véritablement puissantes. Elles possèdent des propriétés qui les rendent uniques.

 

Découverte et histoire

Les plantes adaptogènes sont très populaires ces derniers temps. Pourtant, elles existent depuis des millénaires et sont utilisées depuis toujours dans la préparation des remèdes naturels en médecine traditionnelle chinoise et ayurvédique.

 

Il aura fallu attendre les années 1950 pour que les scientifiques s’intéressent à ces racines et autres herbes pas comme les autres. Aujourd’hui, leurs bienfaits sont prouvés par de nombreuses études scientifiques. Voici quelques études menées ces dernières années :

  • L’ashwagandha réduit le stress et l’anxiété ;
  • Le guarana améliore les performances cognitives ;
  • L’eschscholtzia favorise le sommeil ;
  • La maca possède des propriétés anti-fatigue ;
  • Et bien d’autres encore.

 

Définition

Concrétement, que signifie le terme “adaptogène” ? Celui-ci est apparu dans les années 1950. C’est le Dr Nicolaï Lazarev qui l’a employé pour la toute première fois afin de désigner toute substance (dont les plantes font partie) ayant le pouvoir d’aider l’organisme à mieux réagir face aux agressions extérieures comme le stress. Toutes les plantes ne peuvent donc pas être considérées comme étant adaptogènes. Certaines ont cette propriété et d’autres ne l’ont pas.

 

Pour être considérée comme étant adaptogène, une plante doit réunir certains critères :

  • Elle doit améliorer la résistance globale de l’organisme de manière non spécifique (c’est-à-dire que ce dernier doit réussir à face face à toutes les sortes de stress que leur origine soit chimique, psychologique ou même physique) ;
  • Elle doit aider l’organisme à répondre de manière adaptée au stress tout en utilisant le minimum d’énergie ;
  • Elle ne doit pas être toxique et présenter d’effets secondaires nocifs pour l’organisme.

 

En 1969, c’est au tour du Dr Breckhman de se pencher sur les propriétés uniques des plantes adaptogènes. Il commence par étudier le ginseng chinois. Celui-ci étant rare et onéreux, ses études portent ensuite sur d’autres plantes de la même famille, à savoir les araliacées. L’objectif était ici de trouver une plante plus économique que le ginseng, mais possèdant les mêmes propriétés adaptogènes. Ce fut le cas avec l’eleuthérocoque, que l’on surnomme le ginseng sibérien. Les premiers résultats étant très prometteurs, les scientifiques se sont ensuite penchés sur d’autres plantes telles que la rhodiole, l’ashwagandha ou encore le ginkgo.